La ligne rouge est un film clairement surnotée pour son coté larmoyant et sa morale simpliste (mais efficace). On y raconte la bataille de Guadelcanal, un tournant dans la guerre du Pacifique. (le Stalingrad des Japonais...)
Enfin bon "on y raconte", pas vraiment. Il y a très peu d'informations sur le contexte historique de cette bataille à part les vociférations de Nick Nolte "putain il faut prendre la colline avant le crépuscule" et les dix secondes de briefing du début.
J'ai été au final plus intéressé par la page Wikipédia de "la bataille de Guadelcanal" que par le film en lui même!
On préfère ici filmer la nature et dépeindre un monde manichéen dans lequel la technologie rend les humains méchants alors que les "primitifs" qui vivent dans les villages sont eux, très gentils et innocents.
Très bonne idée de filmer l'étrangeté de la nature en Océanie pour l'opposer à la destruction de la guerre moderne, mais les clins d’œil omniprésents finissent par lasser.
Les flashbacks où le héros s'imagine avec sa femme deviennent pour ainsi dire insupportable vers la fin. Ok il pense à sa meuf, stop maintenant. Le film est inutilement trop long, la dernière demi heure pénible.
Le film est sauvé du naufrage par une bonne distribution au niveau des acteurs (un big up pour Nick Nolte), quelques réflexions touchantes en voix off, et une poignée de bonnes scènes de guerre dans les hautes herbes.
Sur Wikipedia, on nous explique qu'une grosse partie des forces japonaises sur cette ile était en fait des prisonniers coréens, j'aurai bien voulu qu'on m'en touche un mot.
Je suis fan des films sur la seconde guerre mondiale, mais celui ci est médiocre. La mini série "the Pacific" d'HBO est nettement mieux.
Ce film m'a rappelé "Hamburger Hill", certes au Vietnam, mais avec la même ambiance. Bof.
Voici une bonne critique de Socrate.