Au début, il faut reconnaître que ça craint un peu. Bien qu'assumé, l'aspect « gros film d'horreur teenage » limite longtemps le film à une série B souvent nanarisante, que la présence de Paris Hilton ne fait que renforcer au plus haut point. Et puis au bout d'un moment, Jaume Collet-Serra, à défaut de devenir subtil, décide de passer à la vitesse supérieure pour nous offrir quelque chose de beaucoup plus potable et même parfois étonnant, sa mise en scène se mettant enfin au service de l'action.
Une sorte de « morbide élégant » finit même par apparaître dans les dernières minutes, au point que l'on finit par se sentir (un peu) concerné par le fil des événements, l'effort pour nous offrir des « méchants » convenables étant à louer. Bref, si cela reste très limité et franchement poussif pendant un bon bout de temps, le soin porté à l'ambiance, aux décors et au récit dans le dernier tiers nous pousse à l'indulgence et même à une certaine sympathie vis-à-vis de « La Maison de cire », notamment lors d'une scène qui réjouira au plus haut point les anti-Paris Hilton ! Passable donc, mais honnête.