Malgré l'enthousiasme quasi-général, je me demande comment ce film archi vieilli n'est pas tombé dans les oubliettes de l'histoire. Réussi, il aurait pu constituer un chaînon manquant entre le Rebecca d'Hitchcock et les films d'horreur des années 70 style l'Exorciste ou Amityville, sauf que non.
La musique se veut stressante, elle est surtout horripilante. S'ils le pouvaient, les tympans crieraient grâce et préféreraient même subir l'intégrale de Radiohead. Mais le pire, ce sont les monologues intérieurs de Julie Harris, complètement ridicules : à montrer comme contre-exemple de ce qu'il ne faut pas faire dans les écoles de cinéma !
Bref, je suis généralement une lopette devant ce genre de films, mais là je me suis surtout bien fait ch***.