Très influencé par les codes américains, Dahan se lance dans un exercice de style surabondant outre-atlantique : le biopic. On était donc en droit d’être méfiant mais force est de reconnaître que le début sait malgré tout nous accrocher par sa justesse et son montage très réfléchi, à la fois judicieux et dynamique. Malheureusement cette "môme" finit par perdre son souffle au fil des minutes et sa seconde partie en devient même fort éprouvante. Au final, seule la bouleversante interprétation de Marion Cotillard - impressionnante de mimétisme – mérite le détour car en effet, Dahan n’a pas su faire jaillir de cette histoire particulière ce souffle universel indispensabble pour rendre un biopic digne d’intérêt.

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le 24 nov. 2017

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