Au lieu d'être un hommage à Edith Piaf, La Môme désacralise le mythe : certes, sa vie fut compliquée, mais elle n'excuse en rien une attitude grossière, caractérielle et puérile. Pire, le film se transforme en une succession d'épisodes de la vie de Zézette du Père Noël est une ordure : "Zézette à New York", "Zézette boit un coup", "Zézette est amoureuse", "Zézette au commissariat"...
Et que dire du montage justement? Olivier Dahan a eu la fausse bonne idée de vouloir faire du Pulp fiction alors que le genre biographique ne s'y prête guère (ou en tout cas, pas avec une telle maladresse).