Dans l'œuvre Cronenberguienne, The Fly est bien sûr tout à fait cohérent puisque l'homme y subit une transformation physique éprouvante qui n'est que la manifestation d'un tourment intérieur, ici le sentiment amoureux et tous les inconvénients qui vont avec, dont la jalousie, et que le sujet de cette douloureuse l'expérience en est aussi l'objet. C’est une métaphore de l’amour donc, qui se suit bien puisque le Canadien y fait preuve de son sens narratif économe, concis (la sobriété de la mise en scène et la frontalité de ses effets), de sa belle utilisation des décors, et qu’il a un bon couple pour l’interprétation. On peut aussi trouver que les jeux sont faits avant la fin du film et que les dernières vingts minutes jouent les prolongations. (vu en 2021)