Ou le pretexte de la réalité historique.
L'histoire est simple, une jeune femme mariée contre son gré face à son désir pour un autre homme et aux désirs qu'elle provoque chez tous ceux qu'elle croise.
Qu'elle soit princesse n'apporte rien, si ce n'est de nous faire comprendre qu'on tient son rang dans la noblesse et qu'on ne se fait pas friponner sur une table de cuisine par un rustre. Le cadre des guerres de religion et de la saint barthelemy sonne aussi creux et fade que les scènes de cape et d'épées dont le manque de crédibilité contraste brutalement avec ce qui fait la grande richesse du film, les costumes et l'ambiance.
Les décors sont bons, les costumes justes et très dans le ton, jusqu'à la photo, c'est un véritable délice pour les yeux.
Mais l'oeil se lasse quand les oreilles se ferment, le film manque de rythme, les atermoiements de Melanie Thierry (à qui ce rôle de femme fatale ne convient pas) ne parviennent plus à captiver le spectateur qui en vient à se réjouir quand le générique défile à l'écran.
Vite, il est encore temps de sauver sa soirée, en trouvant autre chose à faire.