La Rafle par Clem Parker

Avec la Rafle. (le point est important visiblement) et surtout la polémique idiote qui a suivi la sortie de ce film (mais oui souvenez vous, Roselyn Bosch (un nom prédestiné pour faire ce genre de film diront certaines langues de pute (dont je fais parti)) avait ouvertement dit que les gens qui ne pleuraient pas devant son film avaient des accointances avec le nazisme ... Elle est comme ça Rose, une rigolote comme on n'en fait plus), je m'attendais au pire.

Et puis finalement, sans crier au génie, ça passe. Ça passe pour plusieurs raisons : d'abord le casting est pas trop mal et les acteurs jouent bien. Mélanie Laurent en tête et je ne dis pas ça parce que je suis amoureux d'elle, non non. Ensuite parce que Rose Bosch pompe un peu sur les deux autres masterpieces du genre, à savoir l'indéportable Liste de Schindler et l'ingazable Le Pianiste. Vous noterez mon humour noir foncé teinté de cynisme, qui ne m'a pourtant pas empêché d'avoir les yeux humides lors des scènes dramatique de ce film. Hé oui, on peut être cynique ET avoir de la compassion pour l'humanité Mme Bosch. Donc elle pompe, mais elle pompe bien, c'est bien foutu techniquement y'a rien à redire. Les décors sont réalistes, ils ne font pas carton pâte comme la plupart des films Français sur cette époque. Esthétiquement réussi, jeu d'acteurs correct voire bon voire très bon (difficile de faire tourner des gosses en plus) et histoire forcément dramatique et qui prends au tripe, le film s'en sort vraiment pas mal.