La Reine des Neiges, le Disney givré de 2013

Commençons par LE point positif, la beauté des graphismes. Indéniablement, il s’agit de l’un des meilleurs animés Disney que j’ai pu voir depuis très longtemps. La firme a été particulièrement ambitieuse pour ce petit dernier, et esthétiquement nous sommes face à un bijoux. L’animation est une franche réussite, et l’univers glace/neige se prête tout particulièrement à la féerie des décors. Cependant, la beauté des images ne fait pas tout…

Ces nouvelles princesses sont mignonnes, belles, drôles pour certaines, et nous font passer un joli moment. Mais ça s’arrête là. L’aura et la splendeur semblent avoir été relégué au placard, au profit de princesses « jetables ». Hélas, j’ai eu beau espérer, La Reine des Neiges ne déroge pas à cette règle.

Certains diront qu’un dessin-animé n’a jamais offert un scénario complexe et alambiqué, façon Inception. C’est vrai. L’histoire doit rester à la portée des enfants, je ne le nie pas. Malgré tout, il y a un juste milieu à trouver entre « compliqué » et « bâclé ». Pour commencer, nous sommes directement mis en face des pouvoirs d’Elsa. Il n’y a aucun historique sur le pourquoi du comment de cette faculté. Ni ses parents, ni sa petite soeur Anna, ne semblent touchés par une quelconque magie. Cela soulève donc déjà de nombreuses questions qui resteront inexorablement sans réponses.

Reste quelques points positifs, comme le fait que l’action se lance très rapidement, et que nous sortons du sentier battu « jeune fille en détresse/joli monsieur qui vient la sauver ». Mais c’est un petit peu léger pour rattraper le reste. C’est un Disney qui est divertissant pour les petits comme pour les grands, à la condition de ne pas avoir trop d’attentes en matière scénaristique. Malgré tout, il m’a conforté dans mes regrets des anciens Disney, qui restent à mon sens inégalés sur bien des points.

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