Qu'à la fin elle se case !

C'est donc l'histoire d'Adèle qui se fait plaquer par Mathieu pour cause de problèmes existentiels (c'est pas toi, c'est moi) et qui, de paumée guillerette, se transforme en paumée pleurnicheuse. Et chante pour exprimer sa souffrance (enfin répète trois fois la même phrase façon Charlotte Gainsbourg sans les chœurs). Heureusement que sa vieille tante à l'œil de méduse (sic) est là pour la recueillir et lui donner la clef de la guérison : coucher avec d'autres hommes. Ce qui n'est pas pour déplaire à notre Adèle.

Bref, le scénario n'est pas d'une profondeur abyssale. J'ai cependant noté quelques bonnes idées, notamment celle de prêter les traits –au sens propre- de Mathieu à tous les prétendants, ou encore le fait de gentiment se moquer des textos d'amoureux. Adèle, bien qu'exaspérante de candeur (Amélie Poulain, à côté, c'est Margaret Thatcher), n'en est pas moins sympathique. Et le film se laisse regarder sans déplaisir. Oublier aussi d'ailleurs. Mais sans déplaisir toujours, c'est l'essentiel.
turlututu
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le 9 nov. 2010

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turlututu

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