La Revanche de Freddy par cityhunternicky

Freddy 2 nous raconte l’histoire de la rue elm, après le cauchemar du premier opus.

Et quand je dis cauchemar, il ne faut pas me prendre au pied de la lettre ! Ce second volet des aventures de notre grand brûlé a pour principal caractéristique de complètement s’éloigner de son prédécesseur. Les cauchemars ne sont donc l’occasion que de transformer notre humain en tueur sans scrupules qui se verra même pousser les ongles lors de sa transformation ! Honteux et perturbant pour certains, d’oser s’éloigner de l’idée originale, mais c’est un pari qu’il fallait tenter.

Tout comme ses successeurs, c’est surtout un plan qui aurait pu marcher qu’a tenté Jack Sholder. Mais n’est pas Wes Craven qui veut, et le résultat raté n’est que le reflet d’une idée mal fichue et pas adaptée au succès de ce qui fait le personnage de Freddy : un monstre qui ne nous atteint que quand le sommeil nous gagne. Si le monstre te transforme, comment lutter ? Quels moyens pour le combattre ? Bon bas on nous colle l’amour de Mark Patton et Kim Myers pour affronter Robert Englund. Ridicule !

Et pourtant c’est avec surprise que j’ai bien aimé cette histoire ! L’ambiance pesante étant tombée, on a bien rigolé devant tant de débilité et d’abus. Les CGI ont tous mal vieilli et rien ne fait peur ou ne dégoûte. Un échec total qui est renforcé par des rôles parentaux incroyables de nullité et des dialogues mémorables de consternation. Le troisième degré est fort pour rendre supportable des scènes d’un rare ennui et un portrait des adultes pire que celui des jeunes.

Freddy 2 perd tout de son thème et de son intérêt, même si l’absurdité des dialogues et des situations fait beaucoup rire entre amis.