Fucking Blue Boy.
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le 22 déc. 2012
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C'est quand même impensable de raconter tous ses moments d'errement du film où je me demande vraiment comment un tel fait a été gardé au montage, monté, visionné, considéré comme satisfaisant et présenté à un public. OK on est en 1985. Mais la même année on a genre Retour vers le futur ou Breakfast Club quoi.
En vrac des scènes insoupçonnées de ce film:
Beaucoup trop de placements de produits pour Adidas, Nike, Coca.
Beaucoup trop de sueur: oh oui tape dans la balle et cours, vas-y sue hmmmm ouiiiiii, des cauchemars qui font suer comme une fontaine un jeune ado qui a décidément beaucoup trop chaud dans sa chambre.
Un oiseau qui explose en cours de vol sans trop de raison et la petite fille trouve pas ça si choquant au final.
Une scène de prof de sport tué par des cordes à sauter et une humiliation (on accroche le prof, nu à une porte de vestiaire) avant d'être FOUETTÉ PAR DES SERVIETTES PLIÉES. Une critique mentionne un sous-texte gay/sm que j'ai pas du tout saisi au vol, ça rend la scène encore plus surréaliste. Quel traitement des sexualités minoritaires à l'image!
Une scène où le personnage se prend une balle de baseball et s'effondre sur le gazon comme si la balle venait d'éjecter son âme par le trou du derrière.
Un grille pain qui prend feu parce que voilà.
Beaucoup trop de tonnerre et de feu avec de mauvais effets spéciaux.
Une mise en abime du méchant et du gentil qui sortent tour à tour du corps de l'autre.
Et ce dernier point montre le problème du film: aucune logique dans la diégèse du film (alors de l'univers avec le premier volet...), un environnement ne servant qu'à produire de la chair fraîche prête à être déchirée, un film écrit à la va-vite pour la flouzzzzz et une incompréhension fondamentale du premier film.
Le premier volet était vraiment sympa par l'ambiguïté créée par la situation rêve/réel, les limites de l'univers qui se dessinent en même temps chez le personnage que chez le spectateur. Le mal semblait immortel, indestructible, sa seule faiblesse étant d'arrêter d'y croire, y penser, ce qui est le contraire d'une situation provoquant la peur, ce qui créait une tension, donc un intérêt au film.
Ici... bon. On tisse grossièrement un encrage dans le réel: quelques scènes rappelant le lien entre Freddy et les usines qui brûlent, un journal intime (qui oublie son journal intime au-dessus de l'armoire à vêtement?)... Bref, je pense que Freddy a juste voulu rafler de la thune avec ses griffes.
Mais l'incohérence de l'univers du film Freddy 2 est vraiment insupportable: la "revanche" de Freddy n'a vraiment AUCUN fond, il veut qu'on tue à sa place pour AUCUNE raison, réapparaît dans la scène finale pour AUCUNE raison et fait dévier le chauffeur de bus pour AUCUNE raison, parce que clôturer un film en rappel de la première scène d'une telle manière, c'est vraiment grossier.
Dommage! Il me reste 7 films pour apprécier quelques fois le tueur griffé remarque...
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Créée
le 6 nov. 2020
Critique lue 57 fois
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