7
La route est longue
Si vous avez des problèmes dans la vie, que vous enchaînez les malchances et les mauvais coups du sort, que vous êtes malade et orphelin, que votre femme s'est taillée avec votre caisse mais sans...
le 3 mars 2011
91 j'aime
7
Hit the road, Jack !
Je n'ai pas lu le livre, donc contrairement à Je suis une légende, ma critique n'en tiendra pas compte.
Le film est moche. Car le monde est devenu moche. Même les couleurs se sont barrées, mais le dégradé de gris est juste parfait dans cette Amérique désolée, ce qui rend le film réussi visuellement sans chercher à être exceptionnel.
Viggo Mortensen y joue un homme brisé. Mais il a une mission, sauver son fils. C'est la seule chose qu'il lui reste, et la seule chose qui compte. L'opposition entre cet enfant qui cherche à comprendre et ce père qui préférerait ne pas avoir compris.
Là ou certains films post apocalyptique nous montrent que malgré tout, l'humain essaye de reconstruire, de s'entraider, de se regrouper, excepté quelques touches ici et là (la fin notamment), le monde qui nous est dépeint est froid, dur, sans espoir ou presque, la survie n’étant plus qu'un instinct, il n'y a pas de place pour les émotions. Le film est lent, pesant, comme cette fin du monde, mais ce n'est pas un point négatif ici. Et surtout, déprimant (à ne pas regarder pendant une soirée entre potes), mais qui vaut le détour.
Le film est moche. Car le monde est devenu moche. Même les couleurs se sont barrées, mais le dégradé de gris est juste parfait dans cette Amérique désolée, ce qui rend le film réussi visuellement sans chercher à être exceptionnel.
Viggo Mortensen y joue un homme brisé. Mais il a une mission, sauver son fils. C'est la seule chose qu'il lui reste, et la seule chose qui compte. L'opposition entre cet enfant qui cherche à comprendre et ce père qui préférerait ne pas avoir compris.
Là ou certains films post apocalyptique nous montrent que malgré tout, l'humain essaye de reconstruire, de s'entraider, de se regrouper, excepté quelques touches ici et là (la fin notamment), le monde qui nous est dépeint est froid, dur, sans espoir ou presque, la survie n’étant plus qu'un instinct, il n'y a pas de place pour les émotions. Le film est lent, pesant, comme cette fin du monde, mais ce n'est pas un point négatif ici. Et surtout, déprimant (à ne pas regarder pendant une soirée entre potes), mais qui vaut le détour.
8
Écrit par
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à ses listes J'aime la fin du monde... mais seulement en films. et Les meilleurs films post-apocalyptiques
Créée
le 26 nov. 2012
Critique lue 256 fois
1 j'aime
D'autres avis sur La Route
8
Dead End
Hillcoat nous adapte ici un très bon Road-movie à l'esthétique froide et crasseuse d'une terre complètement dévastée en évitant habilement de tomber dans le cliché du film catastrophe moyen. La Route...
Par
le 16 juil. 2010
79 j'aime
6
7
Le monde, radeau de la méduse
La vie n’est plus, ou quasiment : plus rien ne pousse, plus d’animaux, pas même un oiseau. Rien, plus rien, seuls quelques survivants… La moindre canette ou boîte de conserve est un trésor, les...
Par
le 29 mars 2014
68 j'aime
25
Du même critique
8
Critique de Le Plus Grand Cabaret du Monde par Matondia
Bon, c'est pas vraiment une critique, mais plutôt un conseil, devant la sale note que se paye l'émission. Vous n'aimez pas Patrick Sébastien, ses interventions sont chiantes et longues, il est lèche...
Par
le 24 avr. 2014
21 j'aime
3
10
Don't let this album fail
Moby. L'icône electro, à la fois connu et méconnu, fort d'une longue carrière sort un 14ème album assez particulier. Exit les pistes calmes qui ont fait sa principale marque de fabrique (surtout ces...
Par
le 14 oct. 2016
12 j'aime
4
7
C'est encore du Coldplay
Critique dédié à tout ceux qui vont se plaindre que ce n'est plus du Coldplay. Au moment de noter cet album et d'écrire cette critique, l'album se paye une note très moyenne et les deux seules...
Par
le 15 mai 2014
11 j'aime
4
