9
Scarlet street
Quelques mois après la réussite de « La femme au portrait » Fritz Lang tourne « La rue rouge » avec le même couple d’acteurs-vedettes et une histoire qui s’intéresse à nouveau à la peinture (le...
Par
le 24 nov. 2012
25 j'aime
38
La rue rouge (1945)
Christopher (Edward G Robinson) est un homme discret et soumis ... Sa femme est terrifiante. Son boulot ne le passionne pas. Lorsqu'il rencontre Kitty (Joan Bennett) il croit qu'elle l'aime. Mais il deviendra son objet. Elle lui fait faire tout ce qu'elle veut !
Le mensonge est le thème central du film. Tous les personnages mentent, que ce soit par omission ou pour manipuler. Christopher n'échappe pas cette règle, il devient menteur, voleur ... Il est progressivement complètement détruit.
Ce n'est que lorsque les personnages ne mentent pas qu'on ne les croit pas. Ainsi pendant une bonne partie du film on craint le pire : on pense que Christopher va finir par tuer sa femme. Mais ce ne sera pas le cas.
Johnny, l'amant de Kitty, est accusé à tort du meurtre de sa maitresse. Il est condamné à mort et exécuté. Mais on a tellement été manipulé pendant tout le film qu'on en vient presque à espérer que Johnny se fera exécuter. C'est un sentiment immoral très curieux et qui pousse à réfléchir sur le thème de la culpabilité et de la sanction.
La descente aux enfers de Christopher est très sombre. Ce film est un chef d'œuvre du film noir.
Le mensonge est le thème central du film. Tous les personnages mentent, que ce soit par omission ou pour manipuler. Christopher n'échappe pas cette règle, il devient menteur, voleur ... Il est progressivement complètement détruit.
Ce n'est que lorsque les personnages ne mentent pas qu'on ne les croit pas. Ainsi pendant une bonne partie du film on craint le pire : on pense que Christopher va finir par tuer sa femme. Mais ce ne sera pas le cas.
Johnny, l'amant de Kitty, est accusé à tort du meurtre de sa maitresse. Il est condamné à mort et exécuté. Mais on a tellement été manipulé pendant tout le film qu'on en vient presque à espérer que Johnny se fera exécuter. C'est un sentiment immoral très curieux et qui pousse à réfléchir sur le thème de la culpabilité et de la sanction.
La descente aux enfers de Christopher est très sombre. Ce film est un chef d'œuvre du film noir.
10
Écrit par
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Films noirs, Fritz Lang et 1945
Créée
le 13 mars 2014
Modifiée
le 13 mars 2014
Critique lue 592 fois
8 j'aime
D'autres avis sur La Rue rouge
7
La chienne au portrait
Petit caissier discret et sans histoires, Christopher Cross a une vie peu palpitante. Il n'a jamais eu de succès avec les filles, il n'a pas de caractère, et sa mégère de femme lui mène la vie dure...
Par
le 21 mars 2012
13 j'aime
1
4
Pourquoi les films noirs sont-ils si décevants ?
Il y a environ 4 ans, je découvrais le chef d'oeuvre "Le grand chantage" de Mckendrick, qui me réconciliait très temporairement avec le genre du film noir qui réunit en théorie tous les ingrédients...
Par
le 24 févr. 2019
9 j'aime
7
Du même critique
8
Le jour se lève (1939)
Est-ce que j'ai la gueule à faire l'amour avec un souvenir ? Le film démarre par un crime ... Le criminel s'enferme dans son appartement et résiste à la police. La suite du film se compose de...
Par
le 27 mai 2014
21 j'aime
4
9
Europe 51 (1953)
Il s'agit d'un film néoréaliste tourné en noir et blanc. Le film dure presque 2 heures et il est d'une grande intensité. Irène est l'épouse d'un grand industriel, elle est aussi la mère d'un jeune...
Par
le 16 déc. 2014
19 j'aime
10
La dame de Shanghai (1947)
Il s'agit d'un film noir tout à fait spécial. Elsa se fait agresser. Michael intervient et met les agresseurs en fuite. Arthur, l'époux d'Elsa est un célèbre avocat fortuné. Il engage Michael a bord...
Par
le 1 sept. 2014
18 j'aime
6
