Après en avoir tellement lu et entendu sur cet étrange objet qu'était "La Saveur de La Pastèque", j'en étais presque surpris de voir un scénario lisible, et des symboliques visuelles compréhensibles. Evidemment, l'opacité contextuelle la linéarité décousue du film ont de quoi destabiliser, mais de ces étirements de silence à ces pulsions primaires, physiques et sentimentales, il n'en résulte qu'une universalité de la solitude et le mythe des relations modernes.
Kristoffe
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le 24 mars 2012

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