Premier film d’Ingmar Bergman que je découvre et je suis mitigé. Mitigé car si cette variation sur le petit chaperon rouge film offre des passages assez incroyables comme la terrible scène de viol, la fuite du personnage d’Ingeri dans la forêt, la vengeance du père... Il y a aussi de gros défauts quand on le revoit aujourd’hui. Notamment le jeu d’acteur, très à l’ancienne, très théâtral qui me sort du film, j’ai du mal à croire au personnages (mis à part ceux des trois pauvres). Mais ce qui m’a le plus gêné c’est de ne pas savoir au final ce que Bergman voulait dire. Est-il critique envers une religion qui n’est que préceptes qui peuvent voler en éclat suite à un événement ou au contraire la voit il comme le moyen d’atteindre une forme de rédemption et de dépasser les épreuves de la vie?Si en général j’aime les films qui laissent au spectateur se faire son interprétation, cela m’a gêné dans le cas présent, j’ai eu l’impression d’être devant une dissertation de philosophie qui refusait de faire une conclusion.