Ce film est un peu un mélange entre un Conte de Grimm et une tragédie grecque d'Eschyle où les Dieux des religions seraient là, invisibles mais influents sur le destin de ces personnages.
Si la deuxième partie tend plus sur quelque chose de métaphysique, la première elle, recèle toutes les thématiques des contes au point de faire carrément référence au Chaperon Rouge lors de la scène où le violeur complimente la petite fille sur ses mains, son cou... Les thèmes freudiens sont là, cette jeune fille qui provoque sa mère, qui refuse de l'embrasser, tente de la contrarier comme elle dit mais par contre adore son père au pont de lorgner vers l'amour charnel, on est en plein dans le complexe d'Electre !
Il faudrait aussi y avoir quelque chose dans le personnage de la sœur, brune, ténébreuse et en sainte qui hait sa sœur au point de la laisser se faire violer ...
Pour autant, malgré les thèmes abordés, la cruauté des scènes et la métaphysique de quelques autres, je ne peux pas dire que ça m'ait marqué sans pour autant pouvoir lui reprocher quoi que ce soit, j'en aurai voulu simplement plus !