Voilà un film qui révèle beaucoup de choses concernant la brutalité policière puisqu'ici elle est présente mentalement, et le racisme dans le sud des États-Unis surtout, qui détruisent des familles au quotidien.
On en voit tous les jours des affaires comme celles-là, et elles ne finissent pas toujours bien. Pour résumer, Walter est un afro-américain qui se fait arrêter pour meurtre un soir alors qu'il allait travailler, pendant des années il reste en prison et un jour Bryan, un jeune avocat noir, prend son dossier en charge et décide de faire la lumière sur cette affaire. On suit donc le parcours judiciare durant le film.
Et pendant celui-ci, on découvre que la police est capable de trouver n'importe quoi pour arrêter quelqu'un pour meurtre alors qu'il est innocent, par pur racisme et lâcheté : on retrouve le suprémacisme blanc en quelques sortes oui.
Dans le contexte des années 80/90, il n'y a certes plus de ségrégation légale, mais toujours des inégalités de traitement (et bien plus encore) à l'encontre des noirs qui sont impunies, qui seront d'ailleurs de plus en plus dénoncés par des artistes engagés, mais là, c'est la justice qui est le sujet.
Un avocat noir plein d'espoir qui essaye de faire la justice, la vraie et trouve toutes les preuves de l'innocence et dépeint les droits d'un père de famille, de la communauté afro-américaine même, c'est montrer que ce racisme, ces inégalités et discriminations ne valent rien à côté de ceux qui cherchent vraiment la vérité.
Ce film est une parfaite définition de la justice et du combat que mènent les avocats au quotidien, malgré parfois des ratés, l'injustice, on peut parvenir à gagner contre le mensonge si on a la volonté d'être vrai.