Ethan et Joel Coen se sont perdus dans ce film, c'est en effet la première pensée qui m'est venu après avoir lu le synopsis de Ladykillers. La carrière des deux réalisateurs américains est en fait passée, au tournant des années 2000, dans une sorte de gouffre où les bons films vinrent à manquer. Cette période couvre ainsi Burn After Reading ; Intolérable Cruauté et Ladykillers en laissant de côté No Country for Old Men.
L'humour de ce film est donc à la hauteur des films sortis pendant cette période. Un humour qui parfois se rapproche de celui des frères Coen et qui parfois divague vers une comédie française franchouillarde. Des blagues de caca-pipi, des gags pioché au hasard dans le domaine public des blagues du cinéma muet. Enfin, tout une myriade de blagues, gags, calembours plus clichés les uns que les autres.