Derrière une plastique, du plastoque de m...

Alors que le jeu ne se contente pas d’aligner les séquences pour gamers assoiffés de jeux de tirs et autres combats en proposant des scénarios intéressants, ce film se concentre sur la plastique de celle qui incarne Lara et… et c’est tout ! C’est tout, c’est tout et c’est tout ! Il n’y a absolument rien dans ce film qui puisse le porter ou le sauver. Alors qu’on était en droit d’attendre un film d’aventures avec du mystère et des péripéties et tout ça, il n’y a ici absolument rien. Le scénario n’a ni queue ni tête et l’héroïne se contente de trois voyages dans des lieux précis où nous avons droit à trois épisodes de fusillades ridicules et ringardes.

Les amoureux d’aventures n’y trouveront pas leur compte car il n’y a pas d’aventures du tout (juste quelques plans de lieux lointains). Les amoureux d’action n’y trouveront pas leur compte car il n’y a que quelques scènes grotesques de fusillades et un combat ridicule avec le méchant. Les amoureux de suspense et de mystère ne trouveront rien du tout (pour le coup, là, rien du tout). Les personnages sont creux, insipides et n’ont rien à défendre. Le second degré espéré n’est pas au rendez-vous ou très mal suggéré. La musique, vingt ans après, est totalement démodée. Bref, c’est le néant total.

Cerise sur le gâteau, on s’ennuie ferme et il ne nous tarde qu’un truc qu’on a compris dès le début : que cette arrogante héroïne (qui tire bêtement sur tout ce qui bouge) dézingue le méchant et sauve le monde. Certains se consoleront peut-être en admirant la plastique d’Angelina Jolie. Personnellement, j’ai besoin d’autres arguments de ce genre pour suivre un film. Quel navet !