Bien moins pire que certaines adaptations de jeux-vidéo
Quand on parle jeux-vidéo dans les années quatre-vingt dix, il y a un nom qui revient sur toutes les lèvres : Lara Croft ! De la série Tomb Raider. Les jeux sont de tels phénomènes dans le monde vidéo ludique qu’il fallait s’attendre à voir arriver les aventures de la plus belle héroïne de jeu-vidéo portées sur grand écran. Et qui mieux que la sublimissime Angelina Jolie pour prêter ses traits et sa plastique parfaite et affolante pour incarner Lara Croft ?!
L’actrice nous offre une Lara forte et fragile à la fois. Sûre d’elle et en même temps tellement touchante. Chasseuse de trésors de renommée internationale, grande gamine s’amusant à jouer avec sa fortune, elle souffre de l’absence de son père (Jon Voight). Et à l’approche de l’anniversaire de sa mort va lancer Lara dans une nouvelle quête, visant à sauver l’humanité !
Elle va partir sur les traces du triangle de lumière, un artéfact donnant des pouvoirs inimaginables et sans limites à son possesseur ! Allant jusqu’au contrôle du temps et même la résurrection des morts. Comme toute bonne quête il faut avoir un ennemi implacable à ses basques et ce sera le cas ici avec les Illuminatis avec Powell (Iain Glen) en représentant principal, épaulé par Alex Marrs (Daniel Craig) un autre chasseur de trésors.
De la Sibérie au Cambodge, en passant par l’Italie, Lara va parcourir le globe afin d’empêcher le triangle de tomber en de mauvaises mains, et en découvrir de surprenantes sur son père, des choses qu’elle ne croyait pas possible, et pourtant…
Bref, comme toutes les adaptations basées sur des jeux-vidéo (Street Fighter, Mortal Kombat…) il ne faut pas s’attendre à du grand cinéma, loin de là. Mais Tomb Raider, bien que kitsch, bien qu’ayant pas mal vieilli, bien que ras les pâquerettes niveau scénario, propose pas mal d’action, une histoire qui se laisse regarder, pour peu que l’on laisse son cerveau en pause, et Angelina Jolie est juste sublime en Lara Croft.