Lavabo
Retourner voir un Pixar au cinéma, c'est aussi toujours ce petit plaisir du court-métrage qui précède le long, l'occasion pour le studio d'exploiter des concepts originaux et créatifs sur un temps...
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le 1 juil. 2015
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Aussi belle que soit l'animation (très détaillée et colorée), aussi poétique que soit le message d'amour (l'attente de l'âme soeur, Lava étant utilisé comme terme proche de "Love"), aussi fidèle à l'esprit des contes tahitiens que soit Lava, on ne peut pas dire qu'on a fulminé d'enthousiasme en le visionnant. Pour un court-métrage d'à peine huit minutes, il nous a étrangement paru long, la faute à une narration exclusivement chantée, sur un même air, durant les huit minutes (un air qui devient donc très vite redondant), et serine toujours à peu près les mêmes paroles. On n'a aussi aucune surprise sur le déroulement de l'intrigue, qui enfonce les portes ouvertes, et dont le final est tout vu d'avance. Les protagonistes ne sont pas non plus très charismatiques, l'anthropomorphisme étant un peu brouillon dans les designs des deux volcans (tirer un trait et pointer deux fois pour faire un visage à un volcan, cela a tout d'un dessin d'enfant, qui manque dans de la "gueule" qu'on attend d'une production Pixar qui sait donner vie à des objets bien mieux que cela). Il ne s'agit donc pas de la meilleure mouture du studio, loin de là. On attendra les autres courts pour nous faire fondre.
Créée
le 19 janv. 2021
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