Le moins qu'on puisse dire, c'est que le film n'est pas à la hauteur de l'affiche !
Celle-ci est bien plus brouillon que celle-là, et on regrettera l'incertaine démarche de Maïwenn qui oscille entre un mauvais "coffe and cigarettes" et un documentaire nombriliste.
La seule à garder sa dignité en jouant le jeu est Charlotte Rampling, mais la plupart des autres en sort enlaidie sous prétexte de se montrer "au naturel". Certes, on ne peut enlever à la jeune réalisatrice son opiniâtreté, et sa fraîcheur la sauve (un peu) quand au détour d'une chanson elle s'affranchit enfin des prosaïques questions d'authenticité pour nous offrir un moment de grâce et de fantaisie.
Ce film peut être considéré comme une étape vers quelque chose de plus aboutit, et on dirait que "Polisse" confirme cette hypothèse.
Mais quand même, je me demande si je ne devrais pas enlever encore un point pour la coiffure de Jeanne Balibar.