Plus qu'un hommage au western de Sergio Leone, le Bon, la Brute et le Cinglé a su s'émanciper pour devenir un chef-d'œuvre du cinéma coréen. Emmené par un trio au sommet de son art, il a été possible d'assister à des scènes où l'humour comme l'action s'entremêle.
Song Kang Ho jouant le rôle du cinglé, va provoquer chez le spectateur un manque de crédibilité vis-à-vis de son personnage, pour aboutir à la fin à un total retournement de la situation dans lequel le cinglé devient l'homme à abattre. Lee Byung-Hun montrera ici tout son talent en jouant le rôle de la brute. Mêlant une certaine classe à une violence poussée par le sentiment de vengeance, il est dans ce film le méchant par excellence.
Film peu connu et sous-estimé, je le conseille à tous ceux qui souhaitent élargir leur connaissance cinématographique et pour découvrir le cinéma coréen dont Lee Byung-Hun et Song Kang Ho en sont deux des représentants les plus doués.