L'action est censée se dérouler dans un village imaginaire du nom de Daggerhorn, entouré d'une épaisse forêt et de montagnes enneigées. L'époque n'est pas déterminée mais, d'après les costumes et le mode de vie des habitants, elle se place dans un moyen-âge fictif. Depuis des générations, le village est en proie aux attaques d'un loup-garou avec lequel les habitants ont passé un marché. A chaque lune rouge, ils lui sacrifient un animal (chèvre ou porcelet) afin qu'il ne s'attaque pas aux humains et ne les transforme à leur tour en loup-garou.
Bien que je sois un fan des films fantastiques, j'avais hésité à aller voir celui-là lorsqu'il est sorti au cinéma. Comme on me l'a prêté, je l'ai regardé sans trop me faire d'illusions. Je n'ai rien contre Catherine Hardwicke qui avait réalisé le premier opus de la saga Twilight. Bien au contraire, j'avais trouvé qu'elle avait traité l'adaptation du livre avec sensibilité et respect et je n'avais pas compris pourquoi on ne lui avait pas confié la suite de la saga.


Dans Le Chaperon rouge, dès les premières images, on retrouve les forêts de Vancouver dont on commence à sérieusement se lasser après les avoir vues et revues dans trop de films ou de séries fantastiques ou de science-fiction. Quant aux décors, aux costumes, ce sont ceux que l'on pourrait trouver sur n’importe quelle série télévisée à petit budget comme Merlin, qui a, par ailleurs, bien d'autres qualités. On a peine à croire, tant tout cela est "cheap", que le budget du film se soit monté à 42 millions de dollars et que Leonardo DiCaprio ait pu seulement mettre un cent dans une telle nullité ! Car, à part les acteurs qui se débrouillent comme ils peuvent avec le scénario et les dialogues qu'on leur a fournis, ce film est un super-navet, comme il y en a, hélas, tant.


Je plains les jeunes acteurs qui se sont fourvoyés dans ce film : j'avais remarqué Amanda Seyfried pour ses yeux extraordinaires dans Time out, au côté de Justin Timberlake. Je ne connaissais pas ses partenaires : Shiloh Fernandez dont j'apprends, en lisant sa biographie, qu'il avait failli être retenu pour incarner le rôle d'Edward Cullen dans Twilight au lieu de Robert Pattinson. On peut comprendre les hésitations de l’équipe de casting car cet acteur a en effet en lui quelque chose de sombre et d'inquiétant. Quant à Max Irons, qui joue le rôle d'Henry, c'est son premier rôle au cinéma. J'espère pour lui que ce ne sera pas le dernier !

Créée

le 20 mai 2015

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Roland Comte

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