Le Chat à neuf queues (Il gatto a nove code) est un Giallo franco-germano-italien réalisé par Dario Argento, coécrit par Luigi Collo et Dardano Sacchetti et produit par Salvatore Argento sur une musique composée par Ennio Morricone qui fait partie de la trilogie animalière composée également de l'Oiseau au plumage de cristal et de Quatre mouches de velours gris... Ce second volet met en scéne Franco Arno (joué par Karl Malden) un homme aveugle et sa petite nièce Lori (jouée par l'adorable Cinzia de Carolis) qui vont devenir les témoins d'un chantage et le meurtre d'un gardien d'un institut spécialisé dans la recherche génétique... Une affaire qui va être suivi par un journaliste Carlo Giordani (joué par James Franciscus) et ou il va y avoir plusieurs suspects dans le milieu des chercheurs du labo qui travaillaient sur le facteur X.Y.Y. qui, selon eux, se retrouveraient chez les personnes enclines à la violence et à la criminalité... dont les Dr. Casoni (joué par Aldo Reggiani)... Braun (joué par Horst Frank)... et même Anna Terzi (jouée par Catherine Spaak) la fille adoptive du Dr Mombelli (joué par Emilio Marchesini)... Et plusieurs victimes dont le Dr Calabresi (joué par Carlo Alighiero) la victime du chantage... le photographe Righetto (joué par Vittorio Congia) témoin du premier meurtre... et Bianca Merusi (jouée par Rada Rassimov) la veuve du gardien...
Après le succès du film l'Oiseau au plumage de cristal, le cinéaste Dario Argento livre ici une œuvre de commande qui même si elle n'est aussi innovante que que son premier Giallo... demeure être un très bon thriller a l'italienne qui reprend les mêmes caractéristiques traditionnelles du genre (comme l'identité de l'assassin (dont les mains sont celles de Dario Argento) n'est révélée qu'à la fin du film, l’érotisme et les crimes a la strangulation faite avec l'aide d'une corde ou des fils)....
Enfin bref, malgré, un Dario Argento plus passe-partout que L'oiseau au plumage de cristal et moins inventif... qui reste un très bon Giallo grâce à une ambiance envoûtante et "trompe-l’œil".