J'ai longtemps hésité pour savoir comment noter ce long métrage. Effectivement, il est un ovni dans le paysage cinématographique. L'ambition du réalisateur est bien là, il s'en tire très bien, que ce soit coté film et coté animation. L'imagination psychotique prend la part belle sur le pragmatisme de la 1ère partie, A Folman, nous fait entrevoir sa vision du monde futur, nous entrainant dans un avenir heureux pour les gens aisés, qui refusent la cruelle vérité de la mort et préfèrent vivre dans un monde artificiel.
Quel est donc le message? qu'il n'y a que sous drogue que la vie devient un plaisir? que c'est dans la satisfaction immédiate que le bonheur se trouve? ça y est, mon cerveau est en surchauffe.
Comment tenir le coup, des informations nous arrivent de toute part. Le Cinéma est mort nous dit Folman, l'industrie a besoin de le renouveler, de créer de nouveaux rêves aux gens. Nous sommes aux paroxysme de la célébrité, de la fine limite qui représente la contradiction de l'être humain : être ou paraitre.
En outre, on est bel et bien face à un pamphlet philosophique, sur notre condition actuelle et future, sur l'amour, le besoin de reconnaissance et d'argent, mais que reste il de notre libre arbitre?
Vous l'aurez compris, je n'ai pas en ma possession tous les tenants et aboutissants pour interpréter ce film, j'en retiens surtout que le réalisateur à été au bout de ses idées, le remplissant à ras bord, quitte à perdre ses téléspectateurs, malheureusement, il en a oublié d'appuyer l'émotion qui aurait pu lui donné une tout autre dimension...