Le congrès démarre fort, mais finit par se perdre lui-même dans les méandres de son scénario plus ou moins impénétrable.
Le monde futuriste qui est installé dans la première demi heure est une très belle réussite, Robin Wright, jouant son propre rôle, doit mettre fin à sa carrière car elle va être numérisée. Sacré idée. Le trio d’acteur menant cette première partie est génial : Robin Wright et Harvey Keitel émouvants, Danny Huston -avec sa tronche d’eternel méchant- diabolique. On assiste même à ce qui est peut être une des meilleures scènes de l’année, celle de la numérisation et de l’histoire contée par Keitel, absolument émouvante.
Malheureusement, après avoir eu un message d’information « 20 ans plus tard », ça se dégrade sérieusement. Les idées sont plutôt bonnes, mais on à l’impression que Folman à fait des méga coupes par rapport au bouquin parce qu’on a un peu de mal à comprendre les tenants et les aboutissants de ce monde virtuel animé. En plus, le style d’animation est très moche (je trouve), on a donc du mal à s’accrocher.
C’est dommage, car la partie finale (de retour en prises de vue réelles) est aussi très réussie. Le film aurait peut être mérité de durer plus longtemps (on ne serait pas ennuyé car le scénario est dense) et d’avoir un style graphique plus abordable.