Machine à écrire dans le crane, poudre sous le nez, William Lee débarque sur le continent nord-africain, il s'y fait très vite, ses "amis", ses aliens dactylo, le petit junkie tombe dans l'abysse de l'Interzone, un monde sombre et disjoncté.
Ian Holm, homme fou dans un monde fou, ne sait lui même pas ce qu'il fout là.
Hommes étranges, décors oppressants, gouvernante flippante...
Lee s'enfonce dans des délires homosexuels que lui même ne connaissait pas, la drogue remonte, la drogue est dans l'air.
Il répète des trucs incompréhensibles, je plonge aussi...
Un shooté perd son temps dans les bazars, y croise des choses connues, des choses faussement vrais dans une fausse zone. Un amas bordélique de délires schizo et invraisemblables, un brouillard flotte.
Interzone, péage sans fin, tu en ressors comme tu y rentres, quand tu en sors tu y rentres, n'y rentre donc pas.
Ses amis passent par là, tels deux ombres venues réconcilier le monde avec Lee, cependant William a oublié sa vie passée, il s'y est obligé, il chasse donc ses amis comme deux sales rats parmi tant d'autres, l'Interzone les a rejeté, Lee a été avalé.
S'abreuver de l'étrange devient monnaie courante, William Lee arrive au bout, il suce des aliens au cerveau, il est perdu dans un monde presque perdu. Je suis maltraité, frustré, sur le cul, mais énervé !
"La machine à écrire a une bi.. putain ! "