Bariolage foutraque d'idées et de costumes sortis de l'imagination d'un fou. Ou de plusieurs, au choix entre Rampo Edogawa et Yukio Mishima.

On peut difficilement imaginer film plus baroque (voire kitsch), et c’était probablement l’ambition affichée… mais de qui ? Est-ce un film de Rampo Edogawa (l’auteur de l’histoire) ? de Kinji Fukazaku (le réalisateur) ? de Yukio Mishima (qui a assuré ici l’adaptation “théâtrale” et qui s’amuse en y jouant une “poupée”) ? J’aurais tendance à penser vu la réputation dont peut jouir l’auteur du Pavillon d’or qu’on irait sans problème mettre toutes les qualités supposées (mais aussi parfois réelles, bien que très très rares) du film à son crédit. Sauf que tout ce que touche Mishima n’est pas d’or, non. Sans compter que le problème majeur du film, c’est bien qu’on n’a aucune idée de qui tient la barre. Ç’a son charme, à la Casino Royale, reste que si on juge le film dans sa cohérence, ça n’a ni queue ni tête. Quant au plaisir, il se limite surtout au format…

Commentaire complet à lire sur La Saveur des goûts amers

——————————————————————

À retrouver sur La Saveur des goûts amers :

En rab :

Limguela_Raume
6
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Kinji Fukasaku

Créée

le 10 nov. 2023

Critique lue 147 fois

Limguela_Raume

Écrit par

Critique lue 147 fois

D'autres avis sur Le Lézard noir

Le Lézard noir
JohannLeuwen
7

Un grand divertissement baroque

Des robes à plume et des fume-cigarettes !... Des trémoussements orgiaques dans une arrière-salle multicolore !... Un bossu catcheur !... Des rochers en carton-pâtes !... Une main coupée !... Des...

le 13 sept. 2017

2 j'aime

Le Lézard noir
Limguela_Raume
6

Le Lézard amer

Bariolage foutraque d'idées et de costumes sortis de l'imagination d'un fou. Ou de plusieurs, au choix entre Rampo Edogawa et Yukio Mishima.On peut difficilement imaginer film plus baroque (voire...

le 10 nov. 2023

Le Lézard noir
mrnbgz
8

"A notre époque, il n'y a plus de miracle"

Ce film rend le spectateur nostalgique d'une relation humaine spécifique et mystérieuse, qui est celle entretenue entre le détective Akechi et le lézard noir. A la fin du film, une double nostalgie...

le 10 août 2017

Du même critique

Parasite
Limguela_Raume
9

Amérite

Parasite, c'est un peu Mademoiselle (Park) délivré de son érotisme durassien et se rapprochant à la fois de Molière et de Shakespeare : du sang et des fourberies. Il y a une fable amusante dans...

le 14 juin 2019

7 j'aime

Printemps précoce
Limguela_Raume
9

Saveur précoce

Ozu ou l'incommunicabilité heureuse. Être là et savoir s’en contenter. Comme la triste vitalité d’un saule.Il y a quelque chose de reposant chez Ozu : où sont donc passés les personnages...

le 26 oct. 2023

7 j'aime

Ouvre les yeux
Limguela_Raume
8

Odyssée post-mortem

Pas bien pressé de le voir. Je suis pourtant un grand amateur de son remake avec Tom Cruise… Et j’aurais sans doute inversé l’ordre de préférence si j’avais vu le film d’Alejandro à sa sortie. Son...

le 14 févr. 2022

5 j'aime