Grotesque et sarcastique
Transposée dans l'Italie de l'après-guerre, l'oeuvre de Gogol est respectée, si ce n'est à la lettre, du moins dans l'esprit. Grotesque, sarcastique, parfois chaplinesque, c'est un des meilleurs...
le 27 sept. 2019
2
Le Manteau, une histoire de Gogol transposée en Italie avec moult idée, mais pas pour un développement des plus exaltants. Mettant en scène un personnage bouffonesque dans une administration communale kafkaïenne et bornée, le film est incapable de faire éclore un humour qui ne soit brouillasseux, ou des réflexions qui soient libres de s'envoler en-dehors des cages du contexte. Le personnage principal est un dindon de la farce qui devrait faire ressentir frustration et pitié, mais il n'inspire en fait qu'ennui. On ne retrouve pas l'Italie cinématographique dans ces rues qu'on croirait celles de Londres, et ce village aussi noir et répugnant que s'il était né de Mocky.
On veut que Le Manteau y soit un personnage, mais son engeance n'est que puérilité, que ce soit dans son symbolisme financier (il représente quinze ans d'économie !), ou dans l'obsession qu'il incite, ou encore les conséquences de sa sous-estimation par les protagonistes. On sent le propos qui a voulu être traduit, mais les déclinaisons russes se sont pour cette fois révélées absconses.
Créée
le 15 oct. 2018
Critique lue 169 fois
D'autres avis sur Le Manteau
Transposée dans l'Italie de l'après-guerre, l'oeuvre de Gogol est respectée, si ce n'est à la lettre, du moins dans l'esprit. Grotesque, sarcastique, parfois chaplinesque, c'est un des meilleurs...
le 27 sept. 2019
2
Film italien qui ma assez déçu avec une 1er partir avec peu intérêt, je me suis même assez ennui, on retentera des bons points dans cette 1er partie notamment, la BO de Felice Lattuada très agréable,...
Par
le 29 nov. 2013
Classique du néo-réalisme italien aux tonalités poétiques et même fantastiques dans son final, Le Manteau est la transposition de la célèbre nouvelle de Gogol dans l’Italie de l’après-guerre. Film...
Par
le 14 juil. 2013
Du même critique
Quand on m’a contacté pour me proposer de voir le film en avant-première, je suis parti avec de gros préjugés : je ne suis pas un grand fan du cinéma japonais, et encore moins de films d’horreur. En...
Par
le 25 oct. 2018
8 j'aime
(Pour un maximum d'éléments de contexte, voyez ma critique du premier tome.) Liu Cixin signe une ouverture qui a du mal à renouer avec son style, ce qui est le premier signe avant-coureur d'une...
Par
le 16 juil. 2018
8 j'aime
1
Si vous entendez dire qu'il y a Cluzet dans ce téléfilm, c'est vrai, mais attention, fiez-vous plutôt à l'affiche car son rôle n'est pas grand. L'œuvre est aussi modeste que son sujet ; Ledoyen porte...
Par
le 25 août 2018
7 j'aime
3