Un classique m'avait échappé. Qu'on me pardonne.
Singulier sujet que celui de ce film policier dans un sinistre monastère où la foi mène à la folie du meurtre. La folie d'un système qui veut préserver l'Eglise contre les hérétiques. Sur des décors somptueux et une musique parfaitement distillée, j'ai pris plaisir à suivre les aventures de Guillaume de Baskerville et de son fidèle Adso, et ce, de la façon la plus profane, en riant de certaines répliques fameuses et en découvrant un récit satirique qui montre ce que la vie offre et que cette sombre image de la foi prend.
C'était une autre époque et une autre façon de faire du cinéma. Le Nom de la rose a un charme tout particulier qui me fera y revenir un peu à la manière d'un Robin des Bois de Kevin Reynolds, toutes comparaisons gardées.