Malick le troisième frêre Lumière.
L'homme blanc est un fameux explorateur et un vil colonisateur.
Il s'étend, se propage comme la maladie sans rien vouloir entendre à ce qui lui est étranger. Il peut manquer d'amour, manquer de confort et crever de faim, sa soif de l'or ne trouve pas d'égale.
Terrence Malick aime cadrer et jouer avec les éléments, le ciel, la terre et l'eau, symboles suprêmes de la vie.
La lumière est l'un de ses principaux outils. Atout aussi. Il l'a met au profit d'une photographie esthétiquement irréprochable qui traduit une extrême sensibilité, une grâce poétique qu'il exprime pour marquer avec plus de poids la portée d'un récit dystopique comme il l'avait fait dans son chef d'oeuvre précédent - la ligne rouge -.
Le métrage est fluide, la BO est réussie et les maquillages relativement crédibles.
Le scénario est parfois percutant mais peu malgré tout parfois manquer de rythme au regard d'un film somme toute assez long. Il raconte les difficultés d'un rêve plus que la conquête prospère d'un monde nouveau, rappelant avec force que l'homme blanc n'est en rien au dessus de l'indigène, et que tous restent bien au dessous de la Terre mère.
Il évite les pièges classiques de la romance que l'on pourrait pressentir à la lecture du synopsis, les batailles sont bien mises en scène et de fait réalistes.
Terrence Malick, Grand Maître de la lumière, accompli avec - Le nouveau monde - une oeuvre contemplative singulière qui ne peut passer inaperçue.
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