
Bon alors c'est un peu le film qu'on regarde par hasard, parce que c'est dimanche soir, que c'est l'heure de la flemme, qu'il n'y a plus que ça au vidéo-club et qu'on n'a pas envie de trop se casser la tête à trouver autre chose.
Y'a Zabou Breitman dedans, c'est un prétexte suffisant, j'avais vraiment aimé "se souvenir des belles choses".
Donc, voilà, on se cale dans le canapé, on commence à regarder pas trop sérieusement, et puis très vite, parmi tous ceux qui regardent le film, ça fait comme un miroir, à un moment donné.
Parce que c'est juste.
Parce que c'est plein de gens différents.
Parce que c'est plein de morceaux de vie, et qu'on y retrouve forcément les siens.
Un peu comme un puzzle, ou comme au jeu des 7 familles : on demande la sœur, le grand-père ou la mère, on assemble les lieux, les évènements, les détails, et ça finit par rappeler étrangement un truc qu'on a vécu, un pote qu'on a connu, un rêve qu'on a fait un jour...
Sans chichi, sans pathos ni incartades dans le monde merveilleux des bisounours, c'est comme la vraie vie, mais en film.
Et c'est chouette.
Bon, ça y est, c'est la fin du film, on peut reprendre une autre vie : la notre. Avec l'impression que ce sont bien les petites choses qui font la vie. Et que tout ce qui se passe, là, c'est peut-être ça, finalement, le plus important.
Pas le film, donc. Mais ce à quoi il renvoie. Et ça, quand même, c'est fort...