Dix ans qu’on attendait le retour de Zach Braff sur grand écran, mais le voilà enfin. Après un Garden State qui avait été unanimement jugé comme un petit bijou du cinéma indépendant américain, le bonhomme à grandi pour nous proposer, après un financement par Kickstarter pour éviter les restrictions des studios, un film dans la continuité de ce qu’il sait faire de mieux : émouvoir. La différence étant que le réalisateur à nettement mûri dans son approche du cinéma, alors qu’elle était encore balbutiante dans sa première production. [...]

On se souvient de Garden State comme d’un film touchant, plein d’humanité et adressé à une génération qui entre dans l’âge adulte, sans trop savoir quoi en faire. Mais surtout, on avait un film excellent sur certains point, mais beaucoup trop lisse, sur d’autres. Notamment dans sa réalisation, qui laissait un goût de faux car Braff se perdait dans des figures de styles parfois poussives ou des métaphores trop appuyées. Maintenant que l’âge adulte est passé par là, quel plaisir de voir enfin un réalisateur se libérer de toutes ces contraintes inutiles, pour finalement réaliser un film, tout simplement.

Le nouveau Zach Braff est un véritable bol d’air frais et de légèreté dans cet été rempli de blockbuster sérieux et sombres, car le jeune réalisateur, malgré l’apparente dramaturgie du projet, nous concocte tout ce qu’on peut attendre d’un feel good movie. Personnages simples, situation rocambolesques, références à la vie de tous les jours : Braff laisse enfin la possibilité à ses personnages de s’incarner à l’écran. [...]

Au final, que dire de plus sur ce film ? Il ne vous surprendra pas, il n’est en rien révolutionnaire, mais vous passerez pour sûr un excellent moment, à passer du rire aux larmes, pour finalement en ressortir grandi, et avec le sourire. D’autant plus que tout le monde prend un véritable plaisir à jouer, pour finalement nous donner une envie : faire partie de cette famille haute en couleurs. Une réalisation solide et simple, des personnages attachants et de la rigolade, c’est bien tout ce qu’on lui demande.

Par Florian
Neocritics
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le 11 août 2014

Modifiée

le 11 août 2014

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