Le Scaphandre et le Papillon est un très film dramatique réalisé par Julian Schnabel (un peintre néo-expressionniste et un cinéaste américain a qui on doit le film Basquiat) qui met en scéne la vie de Jean-Dominique Bauby (joué par un excellent Mathieu Amalric (César du meilleur acteur 2008) un journaliste français, particulièrement connu comme victime du syndrome d'enfermement... un état neurologique rare dans lequel le patient est éveillé et totalement conscient... mais ne peut ni bouger ni parler, en raison d'une paralysie complète excepté le mouvement des paupières et parfois des yeux.... Dans le film il revoit sa vie avec la mère de ses enfants Céline Desmoulin (jouée par Emmanuelle Seigner), ses maitresses dont Joséphine (jouée par la lumineuse Marina Hands) et dicte (avec ses paupières lettre par lettre (un clignement pour sélectionner la lettre dans l'alphabet qu'on lui lit), son livre, qui parait quelques jours avant sa mort le 9 mars 1997... Sur une très belle photographie signé par Janusz Kaminski (Il faut sauver le soldat Ryan, de Steven Spielberg entre autres...) et un très casting féminin ou on trouve aussi Marie-Josée Croze (l’infirmière), Anne Consigny (l'aide a l’écriture du livre), Anne Alvaro, Françoise Lebrun (la mère de Bauby) et Agathe de La Fontaine... et masculin Patrick Chesnais (le docteur), Niels Arestrup, Jean-Pierre Cassel, Max von Sydow (le père de Bauby), Isaach de Bankolé et Jean-Philippe Ecoffey... Julian Schnabel signe a la manière du film Johnny s'en va-t-en guerre réalisé par Dalton Trumbo... un très bon film qui se révèle d’une étonnante efficacité pour rendre compte de ce que l’on peut ressentir à cet état d’impuissance absolue... qui malgré la base profondément tragique de cet accident, parvient à escamoter toutes formes de pathos et même à introduire dans le récit des notes d’humour allégeant la lourdeur du problème et dressant un portrait appuyé et véritablement personnel de ce personnage.