Aïe! Décidement le cinéma de Julie Delpy n'est pas vraiment ma tasse de thé. Après un 2 days in New York qui m'avait consterné par son absence de sujet, voici le Skylab qui, exactement dans la même veine, est un magnifique exemple de projet ni fait ni à faire. Chronique des relations d'une famille dans les années 70, le film veut décrire une multitude de personnages dont chacun représente un gros cliché. Pire, Julie Delpy prend parti en montrant que les personnages les plus sensés et intelligents sont le sien et celui d'Eric Elmosnino, lors d'une discussion politique au diner. Je ne préfère même pas parler des passages inutilement longs et embarrassants, tel qu'une histoire de daurade raconté par Elmosnino à des enfants, ou la complainte d'un vétéran du vietnam forcement facho et taré qui pleurniche sur sa condition d'ancien soldat. C'est d'autant plus dommage que Delpy réussit tout de même à retranscrire une belle ambiance familiale grâce à une bonne direction d'acteur.