Un sous-marin miniaturisé injecté dans le corps d'un patient : cette idée de départ rappellera forcément quelque chose aux aficionados du cinéma fantastique des années 1980. Dans ce domaine, la règle veut que le remake soit moins réussi que l'original. Elle ne semble pourtant pas s'appliquer cette fois.
D'un point de vue visuel et scénaristique, le film tient la route. L'exploration de l'anatomie prend parfois des allures de voyage onirique et les rebondissements, bien que prévisibles, sont au rendez-vous. On sourit même à certaines scènes se déroulant dans le QG, séquences qui semblent avoir inspiré les meilleurs moments de délire d'une certaine tour de contrôle mise à sac par les ZAZ.
Il est toutefois dommage que l'équipage manque de charisme. La présence pourtant appréciable de Raquel Welch et Donald Pleasence n'y fait rien, la star du film est le décor humain, ni plus ni moins. C'est à la fois la force et la faiblesse d'un métrage sans défauts majeurs mais qui aurait gagné à être plus incarné d'un point de vue microscopique.