Film fantastique au second, voire au troisième dégré, « Le Voyeur » présente le cas d’un moderne Jack l’Eventreur, qui aurait trop vu « Un chien andalou » et » Fenêtre sur cour »..Une histoire assez sordide sert de fil rouge à cette fable puisque tout tourne ici autour de la scoptophilie, conçue comme une variante inquiétante de la cinéphilie.Si l’œuvre impressionna plusieurs générations de spectateurs et de cinéastes, on est en droit de rester étranger au plutôt fadasse Karl Heinz Boehm et à un procédé de mise en scène redondant, qui se fait valoir comme point fort du film mais qui devient du coup évidemment très prévisible et attendu.