Menteur, menteur

Menteur, menteur
1968: Donald Crowhurst est au bord de la faillite et risque d'être expulsé de sa maison avec son épouse et leur 3 enfants. Ayant des notions de marine sans être skipper, sa participation à la course autour du monde en solitaire et sans escales, la Ocean Race, constitue sa survie. Mais lorsque 3 semaines après le départ, il comprend au large de Madère qu'il ne ralliera jamais l'arrivée, un dilemme se pose: abandonner au risque d'être à la rue ou tromper son entourage en faisant croire qu'il avance à toute allure?
Une merveilleuse histoire du temps. Après le biopic sur Hawking dont le titre français n'évoquait rien de scientifique, James Marsh nous revient avec ce récit sans grand éclat apparent sur une tromperie inédite dont les conséquences marqueront une page noire de la navigation.
En dépit de Colin Firth, il y avait moyen de proposer un procès sur l'art du mensonge et ses conséquences : las. L'on a droit à un classicisme aussi déroutant que la véritable histoire où l'ennui s'installe très rapidement, la faute à un choix de respecter la chronologie en y incluant certaines séquences de tentative de cas de conscience.
Et malheureusement, la mayonnaise ne prend pas et l'on est pas loin du naufrage, partiellement sauvé par la musique apaisante de Johansson et un son remarquable. Mais pour le reste, l'on repassera.
A vous de voir...