Dix ans après le nanar de Tim Story, la Fox décide de rebooter la franchise pour tenter de faire oublier ce douloureux souvenir. Pari réussi ?
Ce qui marque de prime abord, c'est que Josh Trank semble vouloir nous refaire son précédent film, Chronicle (tout à fait sympathique par ailleurs), en narrant l'histoire d'une bande de jeun's qui vont devenir malgré eux des super héros. Dans ce registre là, le réalisateur s'en sort plutôt honnêtement.
De plus, cet énième film de super héros a le mérite de se démarquer de la trame scénaristique habituelle du genre, en focalisant notamment son suspens sur une énigme scientifique plutôt bien exposée. Il est également appréciable de découvrir la manière très crue et même choquante dont Trank filme le transformation de ses héros.
Malheureusement une fois que le bad guy apparaît enfin (on le voit venir à des kilomètres...), c'est la débandade totale. Fatalis n'est pas content et il le fait savoir, mais ses motivations restent obscures. Il est méchant, point, et son apparence, qui frise le ridicule, ne fait qu'aggraver son cas.
Les scènes d'action, passage obligé du genre, sont quasi inexistantes. C'est finalement vite torché et on nous balance le générique de fin, le réal semblant pressé d'en finir.
On reste sur une sensation d'inachevé, comme si la seconde partie du film avait été massacrée au montage, ou bien seulement très mal écrite. Alors, tout ça pour ça ?