C'est le début de la fin du pouvoir royal. Louis XVI, qui n'a pas vraiment le goût du pouvoir fait face à la révolte qui gronde, à contre-coeur, et contre l'avis de son épouse, Marie Antoinette qui agite les bras et brasse de l'air pour se donner une contenance. Les têtes vont tomber parait-il ! Marie Antoinette s'éloigne de sa jeune et ingénue lectrice pour mieux se rapprocher de Gabrielle Du Barry, sa très proche amie de toujours, alimentant les rumeurs faisant état de son prétendu saphisme.
Rien de va plus à la cours. Chacun déçoit l'autre.
Ce qui caractérise Les adieux à la reine, c'est le réalisme. L'image est neutre, presque crue et dépourvue de romantisme, accompagnée d'un français contemporain utilisé dans les dialogues, nous plonge au coeur de l'action.
Ca ne fait pas de ce film un chef d'oeuvre, mais un film qui raconte avec talent, la fin de la royauté française, maquillée comme un cadavre.
Et l'on se dit en faisant le parallèle avec une autre époque, celle de la décolonisation, que c'est décidément dans l'ADN des français de ne pas savoir finir les règnes. Une espèce de dandysme suicidaire qui préfère sauver les apparences ?