"Autant que je m'en souvienne..."

Ce film, je l'ai vue il ya bien longtemps. Je me souvenais vaguement de certaines choses, de De Niro, de Ray Liotta, de Joe Pesci, de l'histoire de la mafia etc... Mais, par trop de jeunesse ou je ne sais quoi, je ne me souvenais pas de certaines choses qui, hier soir, m'ont sauté aux yeux, et m'a fracturé la rétine.

Je me rappellais de l'histoire, mais certains détails m'avait échapé, le côté trés famille de ce film, les relations entre Henry et sa femme ( et les femmes en général), le rôle particulier de De Niro ou de Joe Pesci,etc... Hier soir, le scénario, les personnages, l'univers m'ont bluffé.

Sensation exacerbée par le jeu des acteurs. Prenez Joe Pesci jouant un psychopathe au doux nom de Tommy DeVito, qui pour un rien pete un cable et fracasse des cranes, au mieux avec une bastos, au pire avec ses poings. Ray Liotta, en jeune Irlandais adopté par les italiens, coureur de jupons, flambeur et beau gosse, De Niro, en Johnny Conway, gros caïd iralndais faisant braquages sur braquages, même les second rôles comme Paul Sorvino qui joue le parrain local, l'intouchable Paul Cicero ; et ben tous joue remarqueblament bien avec une mention spéciale pour Joe Pesci. Vraiment tous ces personnages sont plus vrai que nature.

Enfin, la dernière chose qui m'a fait mal aux yeux, c'est la réalisation. Quans Scorcese joue avec une caméra comme ça, c'est beau, c'est ennivrant, c'est prodigieux. Il suffit de regarder le plan séquance de l'entrée dans le restaurant ( trés connus plan séquence) pour se rendre compte du travail réalisé.

Bref, moi qui croyait avoir avec Casino, mon film réference de Scorcese, et ben non, ça a changé depuis hier, car il faut le dire, les Affranchis est un cran au dessus.