Il y a trois films sur la Mafia : Le Parrain, Scarface, et les Affranchis, qui sera détrôné par un Casino plus brutal. Mais avant cela, il y eu les Affranchis, le récit de Henry Hill (Ray Liotta) et de ses 30 années passées au sein de la Mafia. Son ascension, son apogée, sa chute. Casino avant l’heure (ok, j’arrête de parler de Casino).
Car il s’agit bien d’un chef-d’œuvre. Réalisation virtuose de Scorsese, à base de long travellings et de discussions des plus tendues, orgie de décors, de détails et de personnages, tous incarnés par des acteurs au top de leur forme.
Un Ray Liotta au top, un Robert de Niro encore parfait (cinquième collaboration), une Lauren Bracco enragée, beaucoup, beaucoup de monde, et surtout Joe Pesci, qui reçu un Oscar pour son rôle de gros taré (un rôle qui se répètera dans Casino. Ah non, j’ai pas l’droit).
Et puis, trop de choses à dire dessus, des astuces de mise en scène de partout, mais je ferai pas une liste, vous vous en rendrez bien compte. Car les Affranchis est un grand film, un classique des années 90, une fresque épique.