"Les Anges déchus" nous entraîne en pleine déambulation nocturne à Hong-Kong dans un tourbillon d'images, loù l'on croise un tueur à gages, une Punkie partenaire et un muet au sein d'un labyrinthe d'émotions.
Une œuvre sombre qui se referme sur le spectateur, une claustrophobie où la solitude règne, par peur de communiquer avec l'autre. Wong Kar-wai triture l'image, dilate le temps (les ralentis engluant des Anges déchus sont autant de traces de l’empoisonnement du présent dans le passé), et manipule l'espace avec maestria et frénésie...
Le cinéaste nous met à bout de souffle avec des accélérations extrêmes accélérations ou des ralentis précieux qui décomposent le mouvement, pour mieux envelopper la richesse sensorielle et subtile de ce drame angoissant, excitant et obsessionnel !
"Seuls les fous s'aventurent là où les anges ne vont pas."