J'avais cru que l'adaptation des aventures d'Arsène Lupin paru en 2004 était mauvaise, notamment à cause d'u Romain Duris qui en fait des tonnes. Mais quand je vois la version réalisée par Jacques Becker je me dis que j'ai peut être juste un problème avec le personnage même d'Arsène Lupin. Le mec réussi tout ce qu'il entreprend, traitez-moi de jaloux mais je trouve ça très irritant. Un genre de James Bond en plus insupportable et qui ne sauve pas le monde.
L'histoire commençait bien avec le vol de deux tableaux au beau milieu d'une soirée mondaine. Le plan était ingénieux et l'exécution rondement menée. J'étais impressionné par cet Arsène Lupin qui m'inspiré plus que de la sympathie, une réelle admiration. Mais quand le gentleman cambrioleur enchaîne les larcins plus improbables les uns que les autres c'est rapidement l'overdose. Et quelle indigestion je me suis pris lors du bouquet finale. A ce niveau là c'est plus du talent c'est de la chatte titanesque. Ou alors c'est juste du cinéma, mais du cinéma qui perd toute crédibilité.
Arsène Lupin se paie même le luxe de voler le cœur de toutes les dames qu'ils croisent (oui j'ai trouvé cette métaphore tout seul). Ainsi que de faire des pieds ne nez à la maréchaussée tout juste digne d'un épisode de Woody Woodpecker. Il ne lui manque plus que le rire narquois.
Malgré tout la réalisation n'est pas mauvaise, tout comme le jeu des acteurs qui sont convaincants. De plus quelques séquences relèvent le niveau de ce film que j'ai détesté, comme la scènes du vol des tableaux, ou la scène chez le barbier où Lupin vient se confronter lui-même à la jeune femme qui a perdu son emploi par sa faute. Et puis il faut reconnaitre que cette adaptation est meilleure que celle de 2004. Va pour la moyenne, mais j'espère ne plus jamais retomber sur un film comme ça.