J'avais jamais vu le film ou pitet si quand j'étais gamin mais bon les souvenirs hein..
Bref, Indiana Jones, connu comme le loup blanc des terres froides dans le cinéma d'aventures demeure à ce jour (selon les dires d'un pote à moi) comme un milestone du genre ; créateur de tous les clichés qui viendront. Je ne les nomme pas car vraiment trop nombreux.
Dès le départ du movie, on a affaire à de la série B. Surprise pour bibi car je m'attendais à quelque chose d'autrement plus palpitant, plus relevé, moins tape-à-l’œil, moins "décor en papier mâché". Harrison Ford, archéologue-mercenaire-warrior-sauveur de l'humanité, personnage qui oscille entre McGyver, Chuck Norris et l'Inspecteur Gadget. Steven Spielberg crée un héros peu commun sous les traits d'Indiana. Un type qui, avec un lasso et un pauvre revolver, réussit à se dépêtrer de TOUTES les situations. Archéologue mais avant tout aventurier qui connait toutes les ficelles pour se sortir de tous les obstacles qui se mettent en travers de son chemin.
Perso la mayonnaise ne prend pas ici. Jamais. Qui plus est quand les faux raccords, effets spéciaux à deux balles ou les jeux d'acteurs foutrement mauvais viennent apporter leur pierre bancale au scénario qui l'est déjà. A cela on y mêle des louches historiques tirées par les cheveux, des espèces de prophéties religieusement pompeuses, une romance à la mords-moi-le-noeud. La recette hollywoodienne de base. Plus américain tu meurs.
La bouteille a mal vieilli. Très mal même.