Pérou 1936, à la recherche de l’idole Chachapoyan (petit buste en or des Incas), nous découvrons pour la première fois le personnage créé par George Lucas, d’abord de dos, veste en cuir, chapeau et fouet, Indiana Jones est né ! Et il nous apparaît sous les traits d’Harrison Ford dans un prologue grandiose marquant à jamais l’histoire du cinéma d’aventures. De retour à la vie civile, dans son université du Connecticut, le professeur Jones est approché par des agents du renseignement ayant intercepté un câble nazi. Ce dernier révèle la découverte possible de l’Arche d’alliance (le Graal des archéologues) contenant les Tables de la loi. Quiconque serait en possession de l’arche possèderait le pouvoir absolu. Avec son sous-texte dramatique, à savoir la montée du nazisme, Spielberg nous plonge dans la grande aventure avec comme guide, Indiana Jones, aussi séducteur et cynique que maladroit, l’antihéros par excellence. Le scénario de Lawrence Kasdan («Silverado») entraîne le spectateur dans une course contre la montre époustouflante à l’enjeu biblique. Des fouilles archéologiques d’Egypte sous le joug de «l’Africa Korps», des montagnes enneigées du Népal en passant par la maitrise des mers avec leurs U-Boat, l’Allemagne nazie veut absolument mettre la main sur l’Arche et son pouvoir occulte. Deux heures durant, «Indy» va batailler pour contrecarrer les plans d’Hitler et ses partisans, à grand renfort de scènes cultissimes et d’effets spéciaux pyrotechniques, «Indy» va être une véritable épine dans la botte nazie pour notre plus grand plaisir. «Les aventuriers de l’arche perdue» est un chef-d’œuvre intemporel et « Indy » une icône.