Après avoir maté l'intégrale de la série, voilà que je me lance dans le visionnage du film sensé conclure la série des Inbetweeners. L'avis n'est guère positif, néanmoins, je vais tenter de faire la part des choses, afin de ne pas me sentir influencer par les nombreuses notes négatives données sur ce site ou ailleurs à propos du long-métrage.

En vérité, l'introduction du film fait assez plaisir à voir. Nous retrouvons l'univers de la série, reprenant nos héros aux derniers jours du lycée. Tandis que nous rencontrons enfin le père de Will, nous découvrons (non sans surprise) que Simon sort enfin avec Carli. Déjà à ce moment, nous nous demandons comment ce dernier y est enfin parvenu et nous regrettons de n'avoir guère vu cet épisode. Nous apprenons également que son déménagement à Swansea fut annulé, là encore, nous en ignorons la cause. Néanmoins, nous avons affaire à un long-métrage, et non à un épisode s'insérant dans la continuité immédiate d'une saison. Nous pouvons donc dire qu'il est inutile de s'attarder sur les détails, et nous estimer heureux d'avoir eu une (brève) référence à cette histoire de déménagement. Nous continuons avec Neil, toujours égal à lui-même, bien qu'il se soit (enfin) trouvé une copine et Jay, toujours inchangé, continuant à se masturber seul dans sa chambre. Bref, le ton est donné afin de retrouver l'esprit de la série. Nombre de personnages secondaires font leur petite apparition, que ce soit des anciens camarades de classe, ou les parents de nos héros. Finalement, l'introduction du film semble être le meilleur du film.

Notre quatuor décide de partir en Croatie pour leurs vacances, et c'est là où nous nous retrouvons dans le vu et déjà vu. Bien que certains gags proviennent bien de l'univers de la série, certains sentent un peu le réchauffé, ou se retrouvent affreusement redondant au cours du film (voir Neil danser et chauffer une vieille peut-être marrant une fois, mais au bout de la quatrième fois, cela devient quelque peu navrant). D'autres aspects du scénario sont quand à eux, pourrions nous dire classique : le groupe de filles canon que chacun essaiera plus ou moins de charmer avant de plus ou moins y parvenir à la fin du film, le rival beau gosse mais salaud, le fait que tout finit par se réaliser au final. Au fond, la trame principal du film appartient à l'univers du film uniquement parce que nous retrouvons nos personnages. Du déjà-vu finalement, avec quelques longueurs inutiles. Nous aurions apprécié des gags plus originaux, et finalement, uns meilleure conclusion à l'univers de cette série.

Après, cela se regarde quand même. On s'attend à pas mal de choses (sans doute parce que nous connaissons le ton de la série), mais on apprécie tout de même de retrouver le quatuor d'ados anglais mal dans leur peau une dernière fois avant de leur dire adieu.
Gzaltan
4
Écrit par

Créée

le 8 avr. 2014

Critique lue 362 fois

1 j'aime

Gzaltan

Écrit par

Critique lue 362 fois

1

D'autres avis sur Les Boloss - Inbetweeners, le film

Les Boloss - Inbetweeners, le film
Gzaltan
4

Un final décevant.

Après avoir maté l'intégrale de la série, voilà que je me lance dans le visionnage du film sensé conclure la série des Inbetweeners. L'avis n'est guère positif, néanmoins, je vais tenter de faire la...

le 8 avr. 2014

1 j'aime

Les Boloss - Inbetweeners, le film
Florian_Bodin
3

Critique de Les Boloss - Inbetweeners, le film par Florian Bodin

Le problème avec cette adaptation cinéma de The Inbetweeners, c'est que le format n'est selon pas du tout adapté. Dans la version télé, un épisode de vingt minutes passe, les gags sont bien rythmés...

le 11 sept. 2012

1 j'aime

Du même critique

Mister Miracle
Gzaltan
9

Attention, chef-d'oeuvre !

Mister Miracle, c'est qui ? Un super-héros DC dont le nom est loin d'être aussi connu que Batman ou Superman. Un fils de Dieu ayant grandi sur une planète infernale dont il est rescapé. Un homme...

le 28 juin 2019

24 j'aime

Joe : L'Aventure intérieure
Gzaltan
9

Etourdissant...

Etourdissant. Comme le dit le titre, dans une oeuvre comportant un soin du détail, une qualité graphique irréprochable, et un scénario à plusieurs lectures que nous explorons Joe. Du pitch simple de...

le 7 oct. 2012

10 j'aime

1