Étant une grande amatrice de l’animation japonais depuis ma plus tendre enfance, je peux sans exagérer dire que je connais la plupart des films japonais sur le bout des doigts. J’ai déjà vu les enfants loups un grand nombre de fois, mais c’est en le regardant à nouveau aujourd’hui que je réalise que je suis toujours autant émerveillée par la beauté de ce film, après tant d’années. Comme quoi la magie de l’animation japonaise est immortelle, et bien trop sous cotée alors qu’elle s’avère souvent bien meilleure que des films de Pixar, Disney, etc...
Enfin bref, ce film est pour moi un vrai chef-d’œuvre qui n’a rien a envier aux oeuvres de Hayao Miyazaki que j’aime tout autant. Si l’intrigue n’est pas d’une grande complexité, les images, la musique et surtout les personnages sont d’une beauté irréelle. Quelle merveille qu’est ce film !
Mélancolique et sublime, triste et intense, Les Enfants Loups a su m’émouvoir jusqu’aux larmes, des larmes de tristesse, d’admiration et de je ne sais quoi. Un vrai pincement au coeur qui ne me quitte pas pendant quelques heures.
Je voudrais parler du personnage d’Hana qui est un véritable hommage a la Femme, libre et indépendante, elle ne se plaint jamais et met tout son être au service du bonheur de ses enfants, de leur épanouissement et de leur quête personnelle, les poussant à découvrir par eux-mêmes qui ils sont et ce qu’ils veulent devenir. Elle suscite l’admiration par son dévouement absolu à ses enfants et aussi à l’amour de sa vie à qui elle a promis de veiller sur eux. Cette force dont elle fait preuve, malgré la perte de celui qu’elle aimait de toute son âme et malgré le poids du secret de ses enfants qui pèse sur ses épaules, est admirable et véritable source d’inspiration. Et puis on a biensur les enfants qui sont un bel exemple de ce qu’est le développement personnel, à l’enfance comme à l’adolescence. Leur parcours et leur évolution mentale est magnifique, surtout Ame qui s’épanouit dans la nature et le silence, cette solennité qui le caractérise . Et cette scène déchirante mais si belle lorsqu’il ramène sa mère blessée et qu’il s’enfuit dans la forêt malgré les supplications désespérées de sa mère, alors qu’il ressemble a cet instant tellement a son père...j’en ai les larmes aux yeux. C’est si beau, si pur, c’est une claque dans la figure, et cette fin.
Tout ceci accompagné de paysages sublimes, des dessins qui émerveillent même les plus grands, et la bande son d’une rare virtuosité, waouh.
C’est les larmes aux yeux et toute chamboulée que je termine ce film, et ce chaque fois que je le regarde, et ce même si je le connais par coeur.
Voilà, c’est une œuvre d’art qui montre bien que l’animation japonaise est un art sublime, et qui a sa propre définition de la vie, de l’amour et du bonheur, une définition devant laquelle on ne peut que s’incliner, parce que, maintenant et pour toujours, ce film qui a bercé mon enfance est inscrit dans ma mémoire comme un doux et tendre souvenir qu’il me sera impossible, ni maintenant ni jamais, d’oublier.